Avec Panda et Penguin, Google place le contenu de qualité au cœur de son moteur
À moins de revenir d’une expédition en Papouasie ou d’une retraite dans un monastère du Népal, vous avez certainement entendu parler des deux animaux fétiches de Google : Panda et Penguin. Ces deux mammifères sont en fait des adaptations de l’algorithme de recherche du fameux moteur. Sa quête perpétuelle est de rendre l’expérience de l’internaute la plus agréable possible, en lui proposant des sites au contenu original et intéressant.
Cette bonne nouvelle réjouit bien évidemment tous les rédacteurs web qui se refusent à truffer leurs textes de mots-clés dans le seul but de se hisser parmi les premières places des résultats les moteurs. Alors, résumons : si votre site présente quelques-unes des caractéristiques ci-dessous, les risques d’être déclassé par Google sont plus que probables.
• Peu de contenu ou du contenu de faible qualité. Un site doit être une source d’information et non pas une simple vitrine. Écrivez donc pour rendre service aux internautes et leur donner ce qu’ils recherchent. • Pas ou peu d’actualisations. Si vous pensiez pouvoir laisser vos textes se reposer et se bonifier tel un bon vin, détrompez-vous ! Google est désormais boulimique de contenu : plus vous l’alimentez avec du contenu frais, plus il vous choie.
• Des copies de textes d’autres sites (duplicate content). Google privilégie le contenu original plutôt que le duplicate content, c’est-à-dire du contenu « volé » sur la toile. Sachez que Google sait identifier deux textes qui racontent la même chose, mais avec des mots-clés différents. Il ne suffit donc plus de copier-coller un texte sur votre site : il faut le modifier, l’adapter, le triturer. Bref, y ajouter votre patte et une valeur ajoutée pour pouvoir en réclamer la paternité et donc figurer dans les résultats de recherche ! À souligner que votre page ne sera pas pénalisée pour avoir utilisé du contenu cureté (c’est-à-dire du contenu que vous recommandez en citant la source), mais elle ne bénéficiera pas d’un bon placement dans les résultats de recherche.
• Du contenu caché. Il s’agit de mettre du contenu sur votre page juste pour alimenter les moteurs, sans que l’usager ne s’en aperçoive. Par exemple des phrases-clés de la même couleur que votre fond. Nettoyez vite vos pages !
• Les mots-clés à toutes les sauces. De nombreux spécialistes en référencement vous ont hypnotisé en clamant qu’il fallait répéter les mots-clés tant de fois dans un texte, tant de fois dans le chapeau d’introduction et à chacun de titres. Ils vont ont même chanté les louanges de leur densité. Ne les écoutez plus ! Google part en guerre contre le « keyword stuffing » (littéralement le bourrage de mots-clés) et la suroptimisation. Continuez à insérer les mots-clés, mais à bon escient. La lecture doit être naturelle. • Les balises dupliquées. Google s’attaque non seulement au contenu du site, mais aux balises. Celles-ci doivent être différentes pour chaque page. • Un temps de chargement excessif. C’est une des nouveautés de Panda, qui ambitionne de donner à l’utilisateur la meilleure des expériences. Désormais, la rapidité compte. Ceux qui s’endorment devant des pages en flash qui prennent trois heures à s’afficher apprécieront. Un mot d’ordre : des images légères et un minimum d’animation pour ne pas surcharger les pages. • Des liens internes de mauvaise qualité. Des liens vers des sites de mauvaise qualité sont à proscrire. Et trop de liens internes avec une ancre identique (c’est-à-dire la description du texte du lien) dans une même page risquent de vous porter préjudice. • Des liens externes de mauvaise qualité. Tout ce qui provient des « linkfarms » (fermes à liens) est désormais sanctionné. Tout comme les liens artificiels : par exemple, un blog sur la mode dont un post renvoie sur un site de construction. De même, les liens de certains sites de communiqués de presse et d’annuaires ont désormais moins de poids. • Trop de publicité au-dessus de la ligne de flottaison. En d’autres termes, prenez garde si votre contenu est placé plutôt en bas de page afin de laisser plus d’espace aux annonceurs. Après tout, l’internaute ne veut pas nécessairement cliquer sur une page censée l’informer et devoir subir une agression publicitaire !En fin de compte, avec ces ultimes modifications, Google essaie d’apporter l’expérience la plus positive pour les internautes tout en sanctionnant les techniques malhonnêtes (« Black hat ») de référencement.
Il est donc grand temps de confier la rédaction de votre site à de vrais rédacteurs web, créateurs de contenus originaux, plutôt qu’à des spécialistes du SEO qui se contentent de répéter 45’000 fois les mots clés, sans aucune figure de style et avec autant d’humour qu’un garde le long de la frontière nord-coréenne.