Vous voulez envoyer un communiqué de presse sans passer par un attaché de presse? C’est tout à fait possible. Mais gare aux nombreux pièges qui vous attendent! Voici une liste des 20 erreurs les plus fréquentes dans les relations presse. Et nos conseils pour y remédier.
1. Envoyer un communiqué quand vous n’avez rien d’intéressant à dire
Ce qui paraît incontournable pour vous et votre entreprise l’est souvent nettement moins pour les médias et leurs lecteurs. L’information doit être d’intérêt public. Inutile de déranger la presse parce que vous venez d’engager un nouveau collaborateur, par exemple. Privilégiez toujours la qualité à la quantité!
2. Noircir la page
Plus votre communiqué est court, plus vous avez de chances d’être lu. Une page A4 constitue le format idéal. Mais ne vous privez pas d’allonger si les informations se justifient.
3. Ne pas résumer l’essentiel dans le titre, le sur(sous)-titre et le chapeau
C’est le fameux «qui, quand, quoi, où, pourquoi, comment», qui doivent obligatoirement figurer dans l’introduction. Si le titre, sous-titre (ou surtitre) et le chapeau sont bien rédigés, il y a de fortes chances que le communiqué sera lu en entier.
4. Abuser des superlatifs et se vanter
Dans la profession, le discours promotionnel creux est comme un moustique qui s’invite dans un lit après une journée fatigante: irritant. Et de toute façon, personne n’y croit! Les horlogers sont d’ailleurs les grands spécialistes de cette exagération systématique. Vous devez rédiger votre communiqué de presse comme si vous étiez dans la peau du journaliste, en gardant le maximum d’objectivité.
5. Faire preuve de trop d’originalité
Oser une mise en page différente, d’accord, mais ne pas respecter la structure d’un communiqué (titre, chapeau, texte) s’avère totalement contre-productif. Il y a certains codes qu’il vaut mieux ne pas briser. Vous pouvez télécharger notre exemple de communiqué de presse (en format Word).
6. Utiliser un jargon trop professionnel
Même si certains journalistes sont spécialisés dans votre domaine, mieux vaut rédiger en pensant à des personnes qui n’y connaissent pas grand-chose. Vous pouvez oublier ce conseil si vous vous adressez uniquement à la presse spécialisée.
7. Négliger des informations essentielles
Il est parfois impératif de compléter l’information principale par d’autres informations essentielles, directement liées à l’information principale. Une entreprise qui ferme par exemple un centre de production ne peut pas se permettre de négliger des informations telles que les raisons de la fermeture, le futur des employés, les perspectives de l’entreprise, etc. Ici, il s’agit avant tout d’anticiper les questions des journalistes.
8. Oublier les coordonnées et la date
Oublier la date de rédaction du communiqué ou les coordonnées du responsable de presse (ou du contact) au sein de l’entreprise arrive plus souvent qu’on ne l’imagine. Dans le premier cas, un communiqué orphelin de date pourra peut-être passer pour une info périmée. Dans le second cas, certains membres des médias ne feront peut-être pas l’effort de demander à la réceptionniste l’identité du responsable RP. D’où l’importance de relire les moindres détails avant d’envoyer un document.
9. Ne pas répondre au téléphone
Rien ne sert d’insérer des coordonnées si la personne responsable est injoignable ou ne retourne pas les appels! Pensez toujours à mettre un cadre de garde, surtout si l’info a un caractère urgent! Et surtout, briefez l’élu. Rien de plus agaçant qu’un interlocuteur contraint de demander systématiquement toutes les réponses à son supérieur. Dans la série de l’incompétence crasse, il m’est déjà arrivé au cours de ma carrière dans les médias de contacter le responsable figurant sur le communiqué et de devoir lui lire le communiqué, car il n’avait même pas été mis au courant!
10. Ne pas avoir de stock
Avant de solliciter les médias pour parler de votre produit, assurez-vous qu’il soit déjà disponible dans les rayons ou qu’il le sera sous peu. Il est assez désagréable pour un journaliste de découvrir ledit produit sera mis sur le marché dans un avenir plus ou moins proche, car en fin de compte, c’est son lecteur qui se sentira frustré. Bien sûr, si le produit est révolutionnaire, on peut faire monter la mayonnaise dès sa phase de conception. La même remarque est valable pour les services.
Ne manquez pas la deuxième partie des 20 erreurs les plus fréquentes avec les journalistes.
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