20 signaux d’alerte indiquant un besoin urgent d’améliorer le contenu de votre site internet
Aujourd’hui, la première impression se fait souvent sur internet. Plus précisément sur votre site web. Un site bien réalisé, tant du point de vue ergonomique que rédactionnel, est le premier pas vers une relation de confiance. Et vers de nouveaux clients. Alors, autant que ce contact initial soit positif. Comme dit l’adage : « Vous n’aurez pas souvent une deuxième opportunité de faire une bonne première impression ».
Voici les 20 signaux d’alerte indiquant un besoin urgent d’améliorer le contenu rédactionnel de votre site internet:
1. Votre secrétaire, votre chef du marketing ou le responsable RH rédige les textes.
À moins d’avoir déjà gagné le Prix Goncourt, suivi une formation de rédaction publicitaire et obtenu une spécialisation dans l’optimisation de textes pour un meilleur référencement, il est très probable que leur prose laisse les internautes indifférents et ignore les règles basiques de la rédaction web.
Conséquence : vous n’accrochez pas les visiteurs et n’obtenez pas autant de visibilité sur les moteurs de recherche que vous le pourriez. Il ne sert à rien d’avoir un site que personne n’a envie de parcourir. De même, il n’est pas utile d’offrir un site exceptionnel, si aucun internaute ne vous trouve !
Solution : outsourcez vos textes afin d’augmenter votre notoriété et votre visibilité ou faites-les optimiser par un rédacteur web.
2. Vous n’avez rien à dire et donc ne publiez rien de plus que quelques informations essentielles.
Entre mutisme total et verbiage improductif, il existe un juste milieu. Qu’on se le dise une fois pour toutes : un site internet n’est pas qu’une simple vitrine !
Solution : si vous ne savez pas comment parler de vous, parlez de vos clients, de leurs attentes, des bénéfices que vous leur apportez, des avantages que vous leur donnez. Choisissez les mots justes pour décrire vos qualités et donner envie aux visiteurs d’entrer en relation. Pratiquez l’art de la séduction, avec tact et élégance.
3. Vous avez plein de choses à raconter, mais ne savez pas comment les transmettre.
L’angoisse de la feuille blanche est parfois aussi grande que l’angoisse de la feuille noircie, mais remplie de fautes et de redondances.
Solution : si vous ne savez pas par où commencer, structurez et hiérarchisez vos textes, puis rédigez de la façon la plus concise et la plus simple possible. Pensez à inclure des mots-clés et phrases-clés dans les titres et le contenu. Puis vérifiez soigneusement la grammaire et l’orthographe. Nos « 10 trucs pour faire moins de fautes de français » pourront déjà vous épargner quelques coquilles.
4. Vous ne délivrez pas l’information tout de suite.
L’internaute est pressé. Quand il recherche une information, il la veut tout de suite. Oubliez les longues introductions : personne n’a le temps de les lire. Un titre, voire un titre et une brève introduction doivent suffire à lui délivrer toute l’info dont il a besoin.
Solution : rédigez selon le principe de la pyramide inversée, c’est-à-dire du général au particulier. En d’autres termes, présentez immédiatement l’information générale que votre lecteur est venu chercher, puis développez et approfondissez.
5. Vous parlez surtout de vous, de votre entreprise, de votre marque, de vos produits.
Dans la communication moderne, et particulièrement sur internet, il est préférable de parler du client, de ses problèmes et des solutions à ses problèmes. Certes, les visiteurs veulent découvrir qui vous êtes, mais ils désirent surtout savoir de quelle manière vous allez apporter LA solution.
Solution : moins de narcissisme, plus d’empathie !
6. Vous n’avez pas le temps d’actualiser votre site ou votre blog.
C’est sans doute le problème numéro un de la majorité d’entre nous. Rien de pire que des sites où les dernières actualités ont été postées il y a 6 mois ! Si votre site est à l’abandon, les internautes pourraient penser que votre entreprise l’est aussi !
Solution : libérez au moins 1h par mois pour pondre un petit texte ou invitez des bloggers à écrire un billet. Dans le dernier recours, adaptez quelques infos piquées ici et là en y ajoutant votre expertise.
7. Votre page d’accueil indique le très bateau « Bienvenue » ou « Bienvenue sur notre site » dans le titre.
Pourquoi ne pas dévoiler tout de suite un bénéfice que vous allez apporter à votre client ? Quel titre a le plus d’impact : « Nous vous souhaitons une bonne navigation sur notre site web » ou « Économisez de l’argent et aidez la planète avec nos produits de nettoyage écologiques ? ». Vous pourrez souhaiter la bienvenue à vos visiteurs autant de fois que vous le désirez, et même leur offrir un café, lorsque vous les rencontrerez personnellement !
Solution: faites preuve d’un peu plus de créativité !
8. Vous ne mettez pas un bref texte descriptif de qui vous êtes ou de ce que vous faites sur votre page d’accueil.
L’internaute n’a pas forcément le temps de cliquer sur toutes vos pages pour en savoir plus à votre sujet.
Solution : rédigez un bref résumé en page d’accueil – une phrase peut suffire –, car c’est là où la plupart des visiteurs atterrissent en premier.
9. Les titres de vos rubriques et de vos onglets (par exemple « Portrait », « Activités » ou « Prestations ») sont identiques.
On ne le répétera jamais assez : le titre est importantissime pour les lecteurs comme pour les moteurs. Un internaute qui vient de cliquer sur « Historique » dans le but de découvrir votre entreprise plus en détail n’a pas besoin de relire « Historique » en introduction du texte. Un titre tel que : « Leader de la vente de résidences secondaires en Valais depuis 60 ans » serait déjà beaucoup plus informatif.
Solution : pour chacune de vos pages, écrivez un titre différent de l’onglet, concis et informatif, contenant au moins un mot-clé.
10. Vous citez le conseil et l’écoute dans vos qualités ou vos points forts.
Encore heureux ! Franchement, quand vous contactez une entreprise, n’estimez-vous pas normal qu’elle soit capable de vous orienter ? N’est-il pas encore plus évident qu’elle vous écoute et effectue ses prestations comme vous l’avez demandé !
Solution : faites preuve d’un peu plus d’originalité. Vous avez certainement des qualités plus intéressantes à dévoiler.
11. Vous utilisez les qualificatifs « jeune et dynamique ».
Là aussi, il s’agit d’un blabla des années 90 qui vous fait passer pour des has-been ! De toute façon, le client se doute bien qu’il ne va pas voir débarquer un team de sexagénaires rongés par les rhumatismes et incapables de se mouvoir ! Les symptômes sont encore plus graves lorsque vous rajoutez que vous avez des « collaborateurs motivés et compétents, qui ont le goût de l’effort et qui aiment relever les défis ». Là encore, nul ne s’attend à accueillir des chiffes molles incapables de manier le moindre outil et qui se mettent immédiatement à la pause café durant deux heures.
Solution : économisez-vous de la place et remplacez ces phrases creuses par de l’information utile.
12. Vous recopiez les textes de votre brochure de présentation ou de vos documents écrits sur votre site.
Même si vos documents sont parfaitement rédigés, l’écriture pour le web diffère de la rédaction classique. Il existe certaines règles à respecter : d’une part, les internautes ne lisent pas de la même façon à l’écran que sur support papier et surtout exigent l’information tout de suite. D’autre part, la rédaction web doit tenir compte du comportement des moteurs de recherche pour vous assurer une bonne visibilité. Vous en saurez plus en lisant notre texte consacré à l’adaptation d’un texte print pour le web.
Solution : adaptez tous vos textes.
13. Vous avez recours à des tournures de phrases négatives.
Dans les confins de la psyché humaine, le « non » et le « ne pas » sont assimilés à des grandes frustrations et à des freins. C’est pourquoi tous les copywriters préconisent d’écrire avec des tournures de phrases positives. Ainsi, ne dites pas : « Vous ne serez pas déçu », mais plutôt « Vous serez agréablement surpris ». Au lieu de « N’hésitez pas à nous contacter », préférez « Contactez-nous ».
Solution : passez vos textes dans un correcteur comme Antidote, qui est capable d’indiquer en un clin d’œil toutes les phrases comportant des tournures négatives.
14. Vous écrivez dans votre jargon et non pas dans le langage de votre public cible.
Personne ne connaît vos clients mieux que vous. Mais encore faut-il parler leur langue ! À moins que vous ne vous adressiez à des professionnels, il est fortement déconseillé d’utiliser un jargon ou des termes qui n’évoquent rien pour votre public cible. Dans l’onglet de sa home page, le site d’Assura présente une kyrielle de produits qui ne veulent rien dire : Previsia, Medna, Optima, Ultra, etc. Il aurait été beaucoup plus élégant pour les visiteurs de rajouter une description concrète. Jugez plutôt : Medna, l’assurance des médecines alternatives ; Previsia, l’assurance décès et invalidité.
Solution : écrivez simplement, avec le vocabulaire utilisé par vos clients, pas celui des spécialistes.
15. Vous n’incitez pas à l’action.
Certes, un prospect n’est pas un écervelé : il n’a pas besoin de lire « Appelez-nous vite » pour prendre son téléphone ou « Contactez-nous » pour vous demander une offre. Penser que le « call-to-action » est indispensable pour un processus de décision relève plus d’une croyance marketing que de faits démontrés ! Les incitations sur votre site – de préférence à l’impératif – aident simplement à guider les internautes et à leur faciliter la navigation dans la direction que vous avez définie.
Solution : placez quelques boutons d’action à des endroits stratégiques ou mettez des phrases incitatives en évidence.
16. Vous avez des titres ambigus, des titres journalistiques ou des titres comprenant des jeux de mots.
Ces titres font la joie des lecteurs print, mais sur internet, il faut toujours titrer en pensant simultanément aux lecteurs et aux moteurs de recherche. Un exemple : « Entre nous, le courant passe depuis 10 ans » (pour le portrait d’une entreprise dans le domaine de l’électricité qui fête son 10e anniversaire, par exemple) est un excellent titre en soi. Sur la toile, cependant, la subtilité n’est hélas pas synonyme de visibilité. Le simple fait de rajouter un terme que les internautes sont susceptibles de rechercher – comme « installations électriques » – donnera à ce titre davantage de chances d’être… mis en lumière dans les moteurs. Le titre pourrait alors devenir : « Installations électriques : entre nous, le courant passe entre nous depuis 30 ans.» C’est moins percutant, j’en conviens, mais beaucoup plus efficace ! Mon billet « 12 recettes pour écrire des titres accrocheurs et capter l’attention » vous donnera quelques pistes pour le titrage sur internet.
Solution : titrez de façon informative, sans toutefois perdre votre créativité.
17. Vous n’accompagnez pas systématiquement vos textes d’un titre (H1 ou H2) descriptif, avec au moins un mot-clé.
Les films ont un titre, les livres et les chansons aussi. Pourquoi pas vos textes ? Du contenu orphelin de titre perd une occasion en or d’améliorer son référencement naturel dans les moteurs. Si vous ignorez ce que signifie le référencement naturel, l’optimisation du contenu pour internet et la hiérarchisation des titres (de H1 à H6, selon leur importance), je vous recommande mon article sur les bases du référencement naturel.
Solution : choisir soigneusement vos mots-clés ou vos phrases-clés et les inclure dans un titre informatif en H1 ou H2.
18. Vos URL sont illisibles.
Les moteurs de recherche tiennent aussi compte de vos URL pour le référencement naturel. Plus celles-ci sont claires, meilleur est votre référencement. Tout comme les internautes, les moteurs préfèrent de loin une adresse du style www.montenreprise.ch/blog/comment-mieux-communiquer.html qu’une description du genre: www.monentreprise.ch/home/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=29&Itemid=95.
Solution : réécrivez vos URL de façon à ce qu’ils soient immédiatement compréhensibles.
19. Vous n’avez pas de titre spécifique pour chaque page dans la balise « title », ni de description unique dans les balises « meta description ».
Depuis la mise en place de Penguin, Google exige une description unique de chaque page de votre site, sous peine de sanctions ! La balise « title », qui se situe tout en haut de la fenêtre du navigateur, est essentielle pour un bon référencement naturel. La balise « meta description », qui accompagne les résultats de recherche des moteurs, est un résumé du contenu de la page. Elle est moins importante, mais elle vous permet de totalement contrôler ce que les internautes vont lire à votre sujet.
Solution : Choisissez vos mots-clés et balisez ! Si vous êtes une entreprise locale, profitez-en pour placer le nom de votre ville ou de votre région dans la balise « title » afin de mieux vous positionner.
20. Vous ne décrivez pas vos liens de façon informative.
Les liens internes ou externes doivent être explicites et incitatifs. On n’écrit pas « Pour en savoir plus sur nos nouveautés, cliquez ici » (il n’y a aucune info, ni mot-clé), mais plutôt « Téléchargez notre catalogue de nouveautés».
Solution : réécrivez tous vos liens et donnez-leur du sens.
Article écrit par Steve Axentios, créateur de vidéos d’animation, copywriter, rédacteur web, rédacteur d’entreprise et rédacteur publicitaire. www.steveaxentios.ch
Que faire si votre site présente un ou quelques signaux d’alarme ?
Il faut vous mettre au travail. Et vite ! Si vous n’avez ni le temps, ni les connaissances, mais que vous disposez d’un budget, vous pouvez solliciter les services d’un rédacteur web. J’offre à ce sujet un audit tout à fait gratuit du contenu rédactionnel de votre site internet.